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1872

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24 aout 1872
ACCIDENT

Saint-Nazaire. — On lit dans le Courrier de Saint-Nazaire :

Un accident qui pouvait avoir les conséquences les plus graves est arrivé lundi dernier, sur la route de Saint-Marc, à la descente de la route de Noé des Saint-Philibert, par suite de la rupture du frein de la voiture de M. G., propriétaire à Saint-Marc.

M. et Mme G., sa bonne et un enfant de quatorze mois, Mme S. et ses quatre enfants, ont été précipités dans la vase, ainsi que la voiture, par-dessus le parapet du ponceau du ruisseau des Noé.

Ces neuf personnes sent gravement contusionnées, quatre blessées même assez grièvement ; le conducteur aurait, dit-on, un bras cassé..

MM. Guillouze, docteur-médecin, et Mercier, pharmacien à Nantes, ont donné les premiers soins aux victimes de cet accident, qui avaient été recueillies avec le plus grand empressement par M. et Mme Chatelais, des Noé de Saint-Philibert.

 

4 septembre 1872
BALLON
 
 
 
 
 
 

Une ascension a eu lieu hier à Saint-Nazaire le ballon était monté par M. Bertrand, correspondant à l'Académie des sciences

 

 

 

13 novembre 1872

 

NAUFRAGE
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Drossé par les tempêtes du sud-ouest, qui règnent en ce moment dans la Manche et dans le golfe de Gascogne, le  brick norvégien Héléna est venu s'échouer sur les récifs placés en avant du phare de Villes-Martin. Averti immédiatement du sinistre par un télégramme de M. le commissaire de l'inscription maritime, le patron du canot de sauvetage, Rastel, rassembla à la hâte son équipage, et mit le canot à la mer. Les lames étaient énormes, et déferlaient avec furie dans la petite anse de Saint-Marc.

Sans hésiter les canotiers saisirent leurs avirons, et firent tous leurs efforts pour franchir les premiers brisants; après des peines inouïes, le canot put gagner la haute mer, et, à deux heures de l'après-midi, il mit à la voile en se dirigeant sur le navire naufragé, qu'il parvint à approcher.

L’Heléna, couchée sur les récifs, avait une forte voie d'eau les coups do mer la soulevaient constamment le capitaine conservant encore un peu d'espoir, ne voulut pas abandonner son navire le patron du canot prit la cape et manœuvra pour ne pas s'éloigner du bâtiment.

A quatre heures, la mâture tomba une lame énorme s'ouvrit passage à travers l'Héléna, qui se brisa complètement. L'embarcation fit force de voile, et malgré le danger, malgré les coups de mers, le brave patron Rastel s'approcha du brick qui n'était plus qu'une épave et recueilli les neuf hommes de l'équipage, qu'il déposa le soir, à sept heures du soir à Saint-Nazaire,

Ce sauvetage fait le plus grand honneur au patron et aux canotiers: c’est un de ces actes d'héroïque dévouement, auquel nous ne saurions donner trop de publicité

 

 

 

17 décembre 1872

AVIS DE LA POSTE

Par suite des inondations, le service des postes éprouve des difficultés sur de nombreux points envahis et des retards s'en suivent dans l'acheminement des correspondances.

Dans l'ouest notamment, le chemin de fer est coupé par les eaux, aux environs d'Ancenis et de Savenay, c'est-à-dire en deçà et au delà de Nantes. Les correspondances de Paris pour Nantes et une partie de la Loire-Inférieure sont obligées de passer par Bressuire et la Roche-sur-Yon; celles pour Saint-Nazaire et pour les départements du Morbihan et du Finistère vont être dirigées par Rennes et Redon.

Le public peut être assuré que l'administration des postes ne néglige rien pour atténuer dans la mesure du possible, les retards de ces déviations forcées.

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