
1887
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19 janvier1887
Protection des pigeons
Le n°du Radical du 19 janvier 1887, renfermant un arrêté de M. Gasnier, maire de Saint-Nazaire, interdisant de tuer les pigeons voyageurs.
26 juin 1887
INCENDIE
Le feu a dévoré une partie des chantiers Mouraud et Dubigeon, à Saint-Nazaire.
Les pertes sont considérables. Une pauvre famille, qui habitait une case dans le chantier, se trouve actuellement sans asile et sans pain. Le feu n'a rien épargné chez ces pauvres gens. Rien n'a pu être sauvé.
Les dames de la ville, émues de cette triste situation, ont commencé une quête pour venir en aide à ces pauvres gens.
13 juillet 1887
ASSASSINAT
Saint-Nazaire, 11 juillet. — Un nommé Zineuff, voilier, a tiré un coup de revolver sur sa fiancée qu'il a légèrement blessée au sein. Il s'est ensuite tiré une balle dans la tête. Son état est désespéré. On ignore les motifs de cet état.
Louis Rozier.
16 juillet 1887
AEROSTAT
Le capitaine Jovis a été encouragé par le succès de l'ascension faite l'autre semaine en compagnie de notre collaborateur Guy de Maupassant.
Le voici décidé maintenant à tenter la traversée de l'Océan. Il va faire construire un aérostat de 8,000 mètres cubes, et a l'intention de se rendre ainsi de Saint-Nazaire à New-York.
Cette intéressante expérience sera faite en octobre prochain.
17 juillet 1887
LES DECORS DU PAQUEBOT « LA FRANCE »
Le dimanche 31 juillet, une cérémonie émouvante aura lieu à Saint-Nazaire, le vice-amiral Conrad, préfet maritime de Lorient, remettra les décorations de la Légion d'honneur, Médailles et autres récompensés, aux passagers et marins du paquebot la France, auxquels elles ont été décernées par le ministre de la marine, à l'occasion de l'incendie dont ce steamer a été le théâtre le 20 décembre dernier
5 septembre 1887
escapade.
Le jeune P.„ M. .. , âgé de seize ans, quittait, il y a, huit jours, ses parents, gros, négociants à: Paris, en emportant 8 à 10,000 fr. La sûreté a fait des recherches et le jeune P... M:., a découvert à Saint-Nazaire au moment où il prenait un billet coûtant 1,000 francs prix de son voyage à bord d'un transatlantique, à destination de la Guyane
Avec cet argent il n'avait pas entretenu des femmes, mais.il avait acheté, un grand nombre de revolvers, fusils, cartouches et couteaux de chasse et voulait, à l'instar de Christophe Colomb, découvrir un nouveau monde. Ce jeune homme avait lu beaucoup de romans, C'est ce qui lui avait donné des idées aussi insensées.
Le père, ayant appris la retraite de son fils, est parti immédiatement pour Saint-Nazaire afin de le ramener à Paris avec lui.
6 septembre 1887
escapade.
Un jeune garçon de seize ans, Paul M. fils d'un riche négociant de la rive gauche, avait disparu, depuis un mois environ, en enlevant son père une somme de neuf mille francs. Les recherchés effectuées dans Paris par la police de sûreté n'avait amené aucun résultat.
On désespérait de retrouver le fugitif, lorsqu’avant-hier, un agent de la sûreté t'aperçut sur le quai du port de Saint-Nazaire et l'appréhenda au corps.
Paul M. dont l'imagination avait été sans doute troublée par ta lecture de3 romans, avait formé le projet d'établir un comptoir dans l'Amérique du Sud: Il avait acheté avec les deniers paternels plusieurs fusils, des armes de toute sorte, une pacotille et deux énormes molosses. Il avait retenu et payé son passage b. bord» d'un navire en partance pour l'Amérique du Sud. Ce jeûne explorateur attendait sur le port, l’heure du départ du vaisseau, lorsque l'agent de la sureté l'invita à réintégrer, sous sa conduite, le domicile paternel.
Une verte correction administrée par le père a peut-être guéri Paul M de la passion des voyages lointains.